Difficile à croire aujourd'hui, mais il fut un temps où la Suisse était un candidat crédible à l’Eurovision. Comme d'autres faux pays tels que le Luxembourg ou Monaco, les Helvètes ont fait illusion un certain temps en envoyant des candidats étrangers, en l'occurrence souvent des pauvres meufs dont les dénominateurs commun était : un nom ridicule et (visiblement) une grave déficience mentale. Aujourd'hui ont peut dire que la Suisse a, dans l'ensemble, complètement foiré son passage à l’époque moderne, jusqu'à devenir en quelque sorte le tiers-monde du concours. Mais la Suisse continue de nous faire rire, et c'est bien le principal.
5. Daisy Auvray – Mister music man (1992)
Sorte de sous Patricia Kaas bourrée et sa chanson de pilier de comptoir/cougar, qui arrive à être insultante à la fois pour le jazz et la variété. Retourne te coucher Daisy! Bon il faut dire que la pauvresse n’est pas forcément aidée par le drakkar géant derrière elle, placé là par la Suède pour ridiculiser tous leurs concurrents. 15e place à l’époque, et les points du rire pour nous.
4. Francine Jordi – Dans le jardin de mon âme (2002)
Dans quel nid à poussière la délégation suisse a-t-elle été déterrer cette vieillerie issue de la Isabelle Aubret (old) school of chansons ringardes ? Comme on n'était quand même plus en 1950, c’est une sorte de Blanche-Neige extatique lookée en Halle Berry qui s’y colle. Avec sa voie criarde et ses mimiques d'ourson Cajoline, Francine met malgré elle très en avant les nombreux sous-entendus de cul qui truffent les paroles (« Viens dans ma tonnelle » = hein ?) et qui font tout le sel de cette interprétation sans aucune retenue. Son site internet précise qu'elle est désormais disponible pour vos kermesses. Avant-dernière place assez méritée, quand même.
3. Paola – Cinéma (1980)
Pour sa deuxième participation (on préfère passer la première sous silence), Paola Felix-del Medico nous propose une chansonnette pour enfants sur la magie du cinématographe. Mais dans un style plus Mickey Parade que Cahiers Du Cinéma, avec des paroles à la simplicité toute rohmerienne telles que : « Mickey était si gai quand il chantait dans les prés ». Qu'en penserait Jean Douchet ? Tout ça dit avec des mimiques à la limite de l’hystérie (décidément, la Suissesse est guillerette) qui nous font dire qu' elle s’était probablement mis les doigts dans la prise juste avant d’entrer en scène .Un bravo spécial également à la choriste dont le job est juste de crier "lumière"en plein milieu du refrain. « Lumières ! ». C'est en tout cas la chanson idéale pour ouvrir les prochains César. 4e place inexplicable, quand même.
2. Vanilla Ninja – Cool vibes (2005)
Ce girl-band est un candidat complètement à part dans l’histoire de la Suisse. Premièrement parce que c'est du rock. Deuxièmement parce que c’est très bien, tout simplement et au premier degré. Et enfin parce qu’elles ne chantent ni en Français, ni en Allemand ni en Italien ; normal, elles sont en fait Estoniennes ! Tellement dégoutées de représenter un sous-pays à la place du leur, elles décident de nous présenter une chanson sur l'envie de mourir! Mais trêves de rébellion, malgré leurs riffs entres Evanescence et les L5, les Vanilla Ninja sont tellement gentilles qu'elles ont même donné leur nom à une marque de glace dans leur pays. Tant de qualité aurait pu nous faire croire que la Suisse allait se moderniser, mais la sélection de DJ Bobo peu après a calmé tout le monde. 8e place.
1. Céline Dion – Ne partez pas sans moi (1988)
La débile en chef. Perdue au milieu d'une scène sortie tout droit de Tron, Céline nous sort une power-ballade de l'espace, qui nous parle de "planètes d’amour" et "d’oiseaux magiques qui volent vers l’an 2000". Tout cela s'accorde très bien, mais quand on s’habille aussi mal, il faut bien avouer que ça dépasse le cadre du manque de goût pour tomber dans la catégorie du manque de neurones. Elle se permet tout de même de nous juger (elle et tous les évadés fiscaux derrière elle) à coup de « VOUS ! » accusateurs, et on finit par se demander si le titre de la chanson n'est pas en fait une menace. La même année, Lara Fabian était déjà dans son ombre et représentait le Luxembourg avec la même chanson mais en plus nulle, à l’image de toute sa carrière. 1e place, bien sûr.
5. Daisy Auvray – Mister music man (1992)
Sorte de sous Patricia Kaas bourrée et sa chanson de pilier de comptoir/cougar, qui arrive à être insultante à la fois pour le jazz et la variété. Retourne te coucher Daisy! Bon il faut dire que la pauvresse n’est pas forcément aidée par le drakkar géant derrière elle, placé là par la Suède pour ridiculiser tous leurs concurrents. 15e place à l’époque, et les points du rire pour nous.
4. Francine Jordi – Dans le jardin de mon âme (2002)
Dans quel nid à poussière la délégation suisse a-t-elle été déterrer cette vieillerie issue de la Isabelle Aubret (old) school of chansons ringardes ? Comme on n'était quand même plus en 1950, c’est une sorte de Blanche-Neige extatique lookée en Halle Berry qui s’y colle. Avec sa voie criarde et ses mimiques d'ourson Cajoline, Francine met malgré elle très en avant les nombreux sous-entendus de cul qui truffent les paroles (« Viens dans ma tonnelle » = hein ?) et qui font tout le sel de cette interprétation sans aucune retenue. Son site internet précise qu'elle est désormais disponible pour vos kermesses. Avant-dernière place assez méritée, quand même.
3. Paola – Cinéma (1980)
Pour sa deuxième participation (on préfère passer la première sous silence), Paola Felix-del Medico nous propose une chansonnette pour enfants sur la magie du cinématographe. Mais dans un style plus Mickey Parade que Cahiers Du Cinéma, avec des paroles à la simplicité toute rohmerienne telles que : « Mickey était si gai quand il chantait dans les prés ». Qu'en penserait Jean Douchet ? Tout ça dit avec des mimiques à la limite de l’hystérie (décidément, la Suissesse est guillerette) qui nous font dire qu' elle s’était probablement mis les doigts dans la prise juste avant d’entrer en scène .Un bravo spécial également à la choriste dont le job est juste de crier "lumière"en plein milieu du refrain. « Lumières ! ». C'est en tout cas la chanson idéale pour ouvrir les prochains César. 4e place inexplicable, quand même.
2. Vanilla Ninja – Cool vibes (2005)
Ce girl-band est un candidat complètement à part dans l’histoire de la Suisse. Premièrement parce que c'est du rock. Deuxièmement parce que c’est très bien, tout simplement et au premier degré. Et enfin parce qu’elles ne chantent ni en Français, ni en Allemand ni en Italien ; normal, elles sont en fait Estoniennes ! Tellement dégoutées de représenter un sous-pays à la place du leur, elles décident de nous présenter une chanson sur l'envie de mourir! Mais trêves de rébellion, malgré leurs riffs entres Evanescence et les L5, les Vanilla Ninja sont tellement gentilles qu'elles ont même donné leur nom à une marque de glace dans leur pays. Tant de qualité aurait pu nous faire croire que la Suisse allait se moderniser, mais la sélection de DJ Bobo peu après a calmé tout le monde. 8e place.
1. Céline Dion – Ne partez pas sans moi (1988)
La débile en chef. Perdue au milieu d'une scène sortie tout droit de Tron, Céline nous sort une power-ballade de l'espace, qui nous parle de "planètes d’amour" et "d’oiseaux magiques qui volent vers l’an 2000". Tout cela s'accorde très bien, mais quand on s’habille aussi mal, il faut bien avouer que ça dépasse le cadre du manque de goût pour tomber dans la catégorie du manque de neurones. Elle se permet tout de même de nous juger (elle et tous les évadés fiscaux derrière elle) à coup de « VOUS ! » accusateurs, et on finit par se demander si le titre de la chanson n'est pas en fait une menace. La même année, Lara Fabian était déjà dans son ombre et représentait le Luxembourg avec la même chanson mais en plus nulle, à l’image de toute sa carrière. 1e place, bien sûr.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire